implication sociale

Implication sociale

Très tôt, les injustices de la vie m’ont révoltées, je ne concevais pas que certains aient tout et d’autres rien ou pas grand-chose.
Je ne parle pas que d’argent, j’évoque aussi l’accès à l’enseignement, à la prévention, à la culture, à la tendresse, à l’attention, à une vie paisible …

Je me révoltais souvent et ma langue trop bien pendue m’a souvent joué des tours, certains adultes acceptant mal une petite fille un peu trop bavarde. Insolente était un mot qui revenait très souvent pour parler de moi.

partenariat marques blogueuse

Quand les marques prennent les blogueuses pour des cruches

Ça m’énerve !!
Et quand je suis énervée, j’écris des billets coup de gueule ! ça me défoule et apparemment, ça vous plait pas mal 😉

Alors attention, je précise que je ne fais aucune généralité, que je parle pas de toutes les marques, de toutes les blogueuses et je dénonce – enfin, c’est une façon de parler – des pratiques que j’ai pu vivre ou observer.

devenir blogueuse

Quoi tu es blogueuse ? Ouh la honte !!

Sérieusement, qui a déjà entendu ça dans sa vie de blogueuse ? Personne, nous sommes bien d’accord et si ça vous ai déjà arrivé, je vous conseille vivement de changer d’entourage …
Mais pourtant, en tant que blogueuses, je crois qu’on a toutes connu les sourires en coin à l’annonce de cette passion, l’autre en face n’ayant en tête que le souvenir des blogs d’antan ou de celui des blogueuses mode dont certaines ne voient pas plus loin que le bout de leur Susanna – quoi, tu ne sais pas ce que sont des Susanna ? oh la honte !!

gestes écologiques

Mon année sera verte !

Je ne suis pas de celles qui se laissent entraîner par les modes – j’ai passé l’âge ma pauv’dame – mais je me rends compte que ma vie devient plus verte et le sera encore plus les prochains mois.

Certains de mes gestes du quotidien se transforment et je supporte de moins en moins l’idée de cette planète que l’on maltraite sans vergogne pour des questions de fric. Cette planète et notre santé d’ailleurs que l’on se fiche de détruire à coup de pesticides, engrais, colorants et autres joyeusetés qui font le bonheur des laboratoires pharmaceutiques … de là à y voir un lien … il n’y a qu’un pas que je suis très tentée de franchir …

perdre un client

J’ai perdu mon premier client

Eh oui, l’année 2015 s’est terminée sur cette touche : mon premier client régulier m’a lâché. J’ai appris la nouvelle le 29 décembre, il était 20h27 exactement. J’étais sur mon canapé, mon plaid doudou sur les genoux, en train de bosser.

Alors rien de catastrophique ne vous inquiétez pas, mais perdre son premier client, ça fait tout bizarre.

être salarié

Les vraies bonnes raisons d’être salarié

Souvenez-vous, il y a quelques semaines, nous évoquions ensemble les vraies bonnes raisons d’être freelance. Le billet vous avait plu et je crois que de nombreux et nombreuses travailleurs/ses indépendant/es s’étaient retrouvé/es dans les situations décrites – surtout celle sur le popo, qui n’a laissé personne indifférent.

L’avantage de jongler avec plusieurs casquettes – bien qu’on ne jongle correctement qu’avec des balles en mousse, il faut en être conscient – c’est que je peux décliner ce billet à destination des salarié/es.

Et croyez-moi, il y a de quoi dire aussi, les avantages à être titulaire d’un contrat de travail en bonne et due forme sont immeeeeeeeenses !

Pourquoi rester salarié ?

Le salarié sait quand fini sa journée

Eh oui, le salarié a des horaires réguliers et fixes la plupart du temps.
8h30/9h – 12h30 – 14h00/18h00 … grosso merdo si vous n’êtes pas cadre et donc dilettante sur vos horaires – ça va, je blague ! – ce sont les horaires de tout un chacun en entreprise.
Le travail doit être fait pendant ces plages horaires et lorsque la cloche sonne, c’est fini. FINI. On sait bien que les réunions organisées après 16h30 sont une légende urbaine inventée par les salariés plaintifs en manque de reconnaissance.
Alors que le freelance reprends souvent le boulot lorsque les enfants sont couchés, le salarié lui, peut se poser pépère devant Joséphine Ange Gardien et passer une douce soirée sur son canap.
Le bonheur.

Le salarié a un patron et/ou un supérieur hiérarchique

Et rien que pour ça, c’est un statut en or !
Hormis les salariés, qui peut se vanter d’avoir une personne tous les jours à ses côtés pour l’écouter, l’accompagner dans ses difficultés quotidiennes, l’aider à résoudre ses relations avec ses collègues … quelqu’un qui va penser à son bien-être en mettant à sa disposition une machine à café mais aussi à ses coups de barres dans la matinée en lui proposant la possibilité de choisir entre Twix, Ballisto et madeleines au chocolat ? Hein ? qui ?

Un patron tellement bienveillant qui ne peut supporter que ses collaborateurs soient absents et qui refuse parfois les jours de congés, non pas par sadisme mais juste parce que le manque affectif est trop blessant ?

Et puis un patron, c’est bien pour la tranquillité d’esprit. Lui seul sait si toi, salarié, tu mérites plus d’argent. C’est vrai ça, il t’aime tellement ton patron qu’il sait que toute augmentation qu’il va t’accorder va partir directement en achat de sacs à mains ou en chaussures supplémentaires.
Avoue que ce n’est pas raisonnable ! Heureusement que ton boss est là pour te refréner.
On dit merci patron !

Le salarié a des tickets restaurants

Et ça, que personne ne vienne me dire que ça vaut pas tripette.
La preuve, c’est tellement précieux que les salariés ne les utilisent pas la semaine.
Souvent, ils préfèrent ramener une gamelle, faite soit des restes de la veille prise dans la casserole familiale ou parfois même en cas de disette, prise directement dans les assiettes des gosses qui n’ont rien mangé – encore une fois – hormis les danettes au praliné.

Donc, la semaine c’est gamelle et le samedi soir … yahouuu c’est la fête, les tickets restaurant sont de sortie.

Et de faire des grands calculs face à l’addition : « bon si je vous donne 5 TR à 7,80 €, il reste combien ? Mais vous rendez la monnaie ? vous faites des avoirs ? Oui mais je viens jamais chez vous, vous rendez la monnaie ? »

Le salarié peut surfer sur Internet

Et pendant son temps de travail !! Mais où va-t-on ??
Je me demande si la décadence de notre société moderne n’est pas apparue au moment où les salariés ont eu l’autorisation – dans les limites du raisonnable et surtout celles du règlement intérieur – de consulter internet entre deux dossiers, un café posé sur le bureau.

Je trouve ça pour ma part inadmissible.

Le salarié a des collègues

Alors que le freelance a tendance à la fin de la semaine à parler à ses plantes vertes, le salarié lui, peut toujours compter sur l’oreille attentive de Monique de la compta ou de Roger de la logistique, bref, de ses collègues pour s’épancher sur la chute en vélo du petit dernier, de son pantalon troué et des mauvaises notes en français que ne manque pas de rapporter à la maison l’ado chiant et boutonneux – « Mon dieu Monique, ma salle de bain est sponsorisée par Biactol !  ».
Toujours une âme charitable pour trouver que sa présentation power point était géniale, jamais le salarié n’entend un mot plus haut que l’autre dans les couloirs, et surtout pas de coups bas … « on est une grande famille dans cette entreprise ! »

Le salarié fait des pauses agréables

Croyez-moi, les pauses des freelances qui bossent à la maison, c’est pas forcément drôle : étendre le linge, rentrer le linge, sortir la viande du congélateur pour le repas du soir, faire les lits … ben oui, puisqu’on est là, autant que notre présence at home nous fasse gagner du temps sur les tâches ingrates de la soirée …

Tandis que le salarié lui, à des pauses, géniales.

Pour les fumeurs, c’est sport au programme : traverser le couloir, appuyer sur le bouton de l’ascenseur, descendre à l’extérieur, respirer le grand air frais du bout de trottoir réservé aux fumeurs, remonter, retraverser les couloirs … tout en déconnant avec Gérard « quel blagueur çui-là, j’te jure ! »
Tandis que les non-fumeurs ont la chance – surtout s’ils ont une cafetière ou une bouilloire dans le bureau – d’avoir la visite de tout le service. Et souvent le lundi matin, c’est chouquettes pour tous !!
Tintin les viennoiseries pour le freelance qui se contentera de ramasser sur le plateau du petit-déjeuner les brioches à moitié mordues en vitesse par les enfants avant de partir à l’école.

Alors ? convaincu/es ?

mont ventoux

Pas de bilan, pas de résolutions mais beaucoup d’amour

Il me semble qu’il n’est pas « blogueusement » correct de recommencer à écrire chaque nouvelle année sans adresser ses vœux, sans faire de bilan de son année passée ou sans dresser la liste de ses bonnes résolutions.

Mais moi, le blogueusement correct, ce n’est pas trop mon truc, vous commencez à le savoir. Et cette année, encore moins que les autres je crois, je n’ai pas envie de bilan et de résolutions. Pourtant mon année a été chargée, très chargée, j’ai de quoi dresser un bilan qui vaut pour 2 ou 3 ans et je suis plutôt fière du chemin parcouru en 2015. Mais non, ça ne vient pas, ce n’est pas moi.