Revenir de vacances est toujours un doux mélange, cruel et tendre à la fois. Retrouver sa maison, ses odeurs, ses ami/es mais aussi s’arracher de ce lointain qui souvent, même sans être extraordinaire, portait en lui toutes les promesses de l’ailleurs : le dépaysement, la déconnexion, le lâcher-prise, le plaisir de la découverte …
Dolce Vita
Depuis des années, j’avais très envie de voir Venise, cette ville mystérieuse construite sur l’eau, musée à ciel ouvert.
J’ai lu “seule Venise” de Claudie Gallay il y a quelques mois et cette envie est devenue très présente.
J’avais envie de découvrir la Venise des Vénitiens, hors saison, de sentir l’odeur de l’eau croupie, des canaux vaseux, de déambuler des les ruelles sous le brouillard, me réchauffer de l’humidité avec un chocolat chaud …
Débordée
Mon chéri, webdesigner indépendant depuis des années, m’a donné un conseil lorsque je me suis lancée à mon compte : ne refuser aucune mission. On exclut d’ores et déjà celles qui sont mal payées et pas intéressantes.
Ok ok. Comme je suis très à l’écoute de ses recommandations, c’est ce que j’ai fait. La semaine dernière, j’ai accepté deux missions, hyper intéressantes. Le bonheur me direz-vous ? Oui oui bien sûr avec tout de même un petit bémol, elles sont à rendre toutes les deux pour le 20 avril et s’ajoutent à celles que j’ai déjà en cours et à ma mission au sein de la Métropole de Montpellier.
Voici l’équation : boulot + boulot + boulot + quelques soirées prévues + boulot = Olivia heureuse mais débordée et – de temps pour le blog.
Depuis que je cumule plusieurs jobs sérieusement, j’ai déjà réduit ma présence ici, passant de 3 articles à 2 par semaine. Ce qui finalement me convient plutôt pas mal.
Mais exceptionnellement ces deux prochaines semaines, je me ferai encore un peu plus rare, avant de partir quelques jours en congés !! autant vous dire que j’accepte avec le sourire de bosser comme une folle quelques jours, sachant que la Dolce Vita m’attends bientôt, très bientôt 🙂
En passant donc rapidement, quelques bribes d’infos ici et là :
- La #NuitDebout
Comment vous dire à quel point ce mouvement populaire, inédit et spontané me mets en joie ? J’ai assisté un peu à celle de samedi dernier à Montpellier et mon compagnon qui est resté une partie de la nuit sur place a été vraiment impressionné par la qualité des échanges et des idées partagées.
Je ne sais pas trop ce que ça va donner mais rien que l’idée que l’on fasse chier nos dirigeants quelques temps et aussi que les citoyens se réunissent sans calculs et décidés à avancer sans tutelle politique me redonne espoir en le genre humain.
- Etre freelance c’est être tributaire de hauts et de bas, de clients qui partent et d’autres qui arrivent. A ce propos, je vous conseille de lire les bons billets d’Anissa …
Mais d’où vient ce phénomène étrange qui voit les clients partir par vagues et arriver par vagues également ??
Explication sociologique, argumentation scientifique, phénomène ethnologique … si un spécialiste avait des idées à partager, je prends !
- Quinze après toutes les fashionistas du monde, je ne jure ce printemps que par les marinières. Déjà deux nouvelles à mon actif. On est bien d’accord que 2 ce n’est pas assez ??!!
Si je pouvais coupler la marinière à la coupe basque que tout le monde s’est arraché il y a quelques mois et à côté de laquelle je suis passée, cela suffira à faire mon bonheur de fausse modeuse. Olivia où comment se réveiller trop tard !!
- Renaud
Je l’aime d’amour ce mec et sa chanson “Ta batterie” m’a bouleversé. Impossible d’écouter ce titre sans verser ma larmichette.
Bien décidée à aller le voir en concert – j’étais à 2 doigts de convaincre mon chéri – j’ai été coupée net dans mon élan à l’écoute du titre “j’ai embrassé un flic”.
Le pastis fait de sérieux ravages … Vais-je lui pardonner ce faux pas ? A voir …
- Louer un appartement à notre époque, on en parle ??
J’ai dernièrement vu tout rouge lorsque j’ai du chercher un appartement pour mon papa. Quelle galère pour monter un dossier pour un loyer de 500 euros !
Ah c’est bien beau de promouvoir à tout va les entrepreneurs, de vouloir rendre flexible le statut de salarié, de réduire à peau de chagrin le code du travail mais dès qu’il s’agit d’obtenir quelque chose sans CDI, on trouve portes closes et “je comprends mais c’est comme ça Madame”
Pétage de plomb assuré !!
- Lundi, j’ai initié le mouvement “C’est le printemps, délogeons les capitons”.
En gros, je suis retournée à la piscine avec l’intention ferme – mais définitive ? – de m’y tenir 2 fois par semaine.
J‘ai initié le mouvement – pour moi toute seule notez bien – après avoir organisé avec ma copine Marie pour nos copines et copains blogueurs de Montpellier, une soirée training/apéro.
Un truc un peu foufou où tu cours en ville avec quelques pauses d’utilisation du matériel urbain pour des exercices de gym. Et après, tu prends l’apéro – gourmand hein pas healthy, on ne mange pas que des graines non mais ! – dans un cadre magnifique.
On en a ch** mais c’était top !!
Je vous en reparle très bientôt sur le blog – dès que je n’aurais plus de courbatures.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Et certainement pour la semaine 🙂
Après, si vraiment je vous manque, vous pouvez toujours me retrouver sur Facebook, Instagram et Twitter !
Et vous, votre semaine ??
Et si on faisait la paix avec la blogosphère ?
On voit pas mal fleurir de billets en ce moment sur « comment sont devenus les blogs et comment c’était mieux avant ». Je caricature et j’espère que mes consœurs ne m’en voudront pas mais j’avoue que les billets sur le manque de bienveillance qui règne dans la blogosphère me dérangent un peu. Certaines me reprocheront aussi de remettre ce sujet sur le tapis, il n’a pas le sceau de l’originalité, j’en conviens. Mea culpa.
La blogo, c’était mieux avant. Mais avant quoi ?
Parce que là, je sèche !
J’imagine que c’était avant que nous soyons aussi nombreuses à tenir un blog, avant que les blogueuses ne deviennent influentes, avant que certaines gagnent de l’argent – on reviendra sur le sujet dans un prochain billet, j’en ai marre d’entendre que l’on peut gagner de l’argent avec un blog, ce n’est pas vrai !!! – ou soient connues …
Ah oui, j’imagine très bien que tenir un blog en 2008, devait être bien plus sympa. Juste une poignée de blogueuses pour lesquelles la visibilité était plus facile à atteindre qu’aujourd’hui.
Pourquoi donc ? Logiquement, il est plus facile d’être vu lorsque tu es seule ou presque – CDFD. Mais réduire la popularité des blogs anciens à un chiffre est réducteur. En dehors du talent de celles qui restent, je pense que ces nanas étaient appréciées parce qu’elles ne cherchaient pas à être visibles !
Je me souviens de Coline sur sa petite terrasse d’angle, de Betty devant le portail de son jardin, Punky B dans son salon … les filles s’éclataient à montrer leurs tenues, elles n’avaient envie que de partage et d’échange et on sentait bien leur naturel. Comme des copines de palier, des Girls Next Door. Si certaines ont bien surfé sur la vague du blogging et ont acquis une visibilité incroyable, leur sincérité les a porté je crois, bien plus que leur stratégie.
Alors oui, la société a changé, elle s’est digitalisée et les blogs ont connu une ascension fulgurante, chacun et chacune voulant son petit espace.
Et nous avons bien eu raison ! Le blogging est formidable, un terrain de jeu extraordinaire qui facilite les rencontres, les échanges, le partage …
Valoriser sa marque, son talent créatif, sa passion pour l’écriture ou une autre thématique est à la portée de tous à présent. Un thème, un hébergement, un nom de domaine et roule ma poule, tu es blogueur !
En réalité, tout n’est pas si simple, on reviendra là-dessus aussi dans une prochain billet – décidément, les idées fusent !
Et comme dans tout domaine, lorsque les intervenants sont plus nombreux et bien ma pauv’lucette, c’est comme ça, mais les relations se tendent. Concurrence et jalousie ne tardent pas à apparaître.
Loin de moi l’idée de considérer la blogosphère comme la planète des Bisounours et je sais que les coups bas, les sales commentaires, les attaques fusent mais justement, c’est bien parce que nous sommes dans la vraie vie.
En quoi la blogosphère serait-elle différente de la société ?
La blogosphère est à l’image de chacun de ses membres. Il y a des connes, des nanas super bienveillantes, des filles jalouses, des blogueuses tellement admiratrices ou en manque de créativité qu’elles piquent les idées des autres …
Mais comme dans la vraie vie !
Cette palette de traits de caractère détestables ou simplement désagréables, on la retrouve à tous les niveaux : en entreprise, dans les relations avec notre entourage, avec nos voisins, avec les amis de nos amis …
La blogosphère n’a pas vocation à être meilleure que le monde dans lequel nous vivons et il ne faut pas oublier que si la plupart des blogueuses sont guidées par leur passion, ce n’est pas le cas de toutes. On le sait, certaines ne bloguent que pour de mauvaises raisons. Mais bon, laissons-les faire, je parie qu’elles auront disparu bien vite du paysage, tant le blogging est exigeant.
Et si elles réussissent et bien oui, nous pourrons penser que c’est injuste, tout comme Monique de la compta qui a eu une super promotion alors que nous savons qu’elle la doit à ses relations très privilégiées avec le big boss … Monique, tu es grillée !!
La vie = la blogo : pas de surprise
Je ne sais pas à partir de quand ni comment on a oublié que la blogosphère n’était pas qu’un univers cotonneux et rose pastel mais pouvait être aussi, au-delà des jolis clichés, un nid de vipères – messieurs, ne vous sentez pas épargnés par cette expression, je vous inclus également.
Et si je prône la bienveillance en tous domaines, je reste consciente des limites de notre sympathie et de notre zénitude.
Pourquoi s’imposer une blogosphère pas cool ?
C’est vrai ça ! on s’emmerde suffisamment dans la vie avec des gens pas cools que nous sommes contraints de supporter, pourquoi s’imposer ça dans la sphère virtuelle et numérique ? Soit on est maso et hormis la fréquentation assidue d’un bon psy, point de salut, soit on a en tête quelques règles simples à ne pas oublier, qui peuvent aider en cas de coups de mou et de méchantes attaques de trolls.
Mon petit guide de survie à une blogosphère pas toujours sympa :
- Je trace ma route, avec mes idées, mes convictions … et sans me soucier – trop, on sait que les critiques peuvent être douloureuses – de ce que pense les autres. Je reste droite dans mes bottes, je sais pourquoi je blogue et j’assume tout, même si mon parcours manque de temps en temps de cohérence, que certains de mes billets sont médiocres et que parfois je manque d’empathie ou de patience avec mes consoeurs – oh la vilaine !
Les blogueuses sont de petits êtres faits de chair et de sang dans lequel bât un cœur tout rose et nous avons le droit de nous tromper, de parler trop vite, de regretter …
- Je n’oublie jamais que la blogo, comme la vie, est faite d’individus géniaux. Et je me raccroche toujours aux beaux moments que je vis grâce à La fille de l’encre.
Des lectrices qui me remercient pour mon billet, une autre blogueuse qui va relayer mon article car il fait écho en elle, des rencontres qui me marquent et qui me touchent …
- Je n’attends jamais trop de mon blog. Après tout, ce n’est qu’un blog. Il fait partie de ma vie et aujourd’hui, j’aurai du mal à m’en passer mais si cette activité devait m’apporter bien plus de contrariétés que de plaisir, je n’hésiterai pas à cesser pour me consacrer à d’autres passions. J’irai faire du sport par exemple, ça ne me ferait pas de mal 🙂
Et mon fils serait ravi que je passe moins de temps sur mon clavier !
- Je veille précieusement à ma liberté. Ma liberté d’auteure et ma liberté de lectrice. Si un blog, un billet ne me plaisent pas, je zappe et passe à autre chose. Ou alors je commente, j’aime bien mettre mon grain de sel 😉
Je l’avais déjà évoqué ici, les relations avec les marques peuvent ne pas être sympas également, comme les relations entre blogueuses. Personnellement, je n’ai croisé que des marques respectueuses mais j’imagine que certaines abusent de leur position.
Comme j’ai choisi de ne pas lire certaines nanas dont je ne partage pas l’univers, je choisis très précautionneusement les marques avec lesquelles je collabore. Il y en a de moins en moins et je pense que cela sera encore le cas à l’avenir. Il ne s’agit pas de snobisme ou autre mais juste de choix et de sincérité dans ma démarche.
Je supporte peu la contrainte dans mon quotidien, je n’ai pas envie de me l’imposer sur mon espace de liberté.
Même s’il m’arrive d’être déçue par la blogosphère et par certaines blogueuses, je choisis de ne conserver que le positif. Et je suis intimement persuadée que la blogosphère, si elle change et se transforme, ne devient pas « moins sympa ». Elle est ce que nous sommes et nous pousse vers plus de créativité et surtout vers plus de solidarité, en tout cas vers plus d’opérations collaboratives.
Bloguer seule dans son coin, voilà qui sera bientôt dépassé au profit de regroupements, de collectifs, de rapprochements – on les appellera comme on voudra – temporaires ou permanents mais une chose est certaine, la collaboration sera l’avenir du blog !
Qu’en pensez-vous ?
Pour vous, la blogo, c’était mieux avant ?
Il était une fois Lunel
Lunel, petite ville de 26 000 habitants de l’Hérault, aux portes de la Camargue.
Lunel, montrée du doigts ces derniers mois, depuis qu’une vingtaine de ses jeunes sont partis au nom d’un idéal, rejoindre les Djihadistes en Syrie et ailleurs. Certains ne reviendront plus, déjà morts.
Lunel, qui a vu débarquer, après les attentats contre Charlie Hebdo de très nombreux journalistes, nationaux et internationaux – Vanity Fair, New York Times, Paris Match … – certains n’hésitant pas à titrer Lunel aux mains de l’Etat islamique, Lunel capital du Djihad et autres joyeusetés dignes d’un journalisme de sous-sol.
Pourquoi vous parler de Lunel aujourd’hui ?
Ma vie professionnelle et personnelle me ramène à cette petite ville depuis quelques mois. Retour vers le passé, la vie nous fait faire de drôles de bonds en arrière parfois.
Lunel, je l’ai connu, j’avais 12/13 ans. Je venais de quitter la Beauce, Pithiviers – on ne rit pas merci – pour arriver dans la région de Montpellier.
D’abord collégienne dans un petit village très calme, lorsque s’est posée la question du lycée, les grands établissements de Montpellier effrayaient mes parents et ceux de pas mal de mes copines. Nous avons été de nombreuses familles à contourner la carte scolaire et à produire de fausses attestations pour être admis au lycée Louis Feuillade de Lunel.
Ce lycée, nous l’avions choisi pour sa réputation de petit lycée de campagne, tranquille et sans histoire avec ses quelques 500 élèves.
Ce fut 3 jolies années, dans un cadre agréable, sans peur ni sentiment d’insécurité.
Lunel, je l’ai connu un peu plus tard pour son marché dominical autour des arènes.
Nous tournions en voiture de longues, très longues minutes pour trouver une place, attirés comme de nombreux autres par ses allées, ses bonnes affaires et ses marchands au verbe haut et au ton chantant. Après les allées des fleurs et des plantes, celles des fringues pas chères puis celle réservée aux poules et autres animaux de la basse-cour, nous nous attablions dans un des bars de sa rue centrale, avec des huîtres et un verre de vin blanc.
Lunel, je l’ai connu aussi étudiante, lors de sa fête estivale.
La région de Montpellier a cette tradition des fêtes taurines qui réunissent tout l’été, les jeunes du coin, de villages en villages et de fêtes votives en fêtes votives. Nous nous amusions franchement mais nous savions des fêtes de la région, celle de Lunel était celle de la vigilance mais comme d’autres aussi. Nous ne nous attardions pas tellement après la fin du bal. L’alcool était réputé mauvais chez certains.
Lunel, je l’ai connu lors d’une agression.
Violente. Un 31 décembre. Contre mes parents, moi-même et des amis. Ils étaient nombreux, nous étions démunis. De très mauvais souvenirs, l’hôpital, des cauchemars … Mais cette agression aurait pu se dérouler n’importe où ailleurs. Vous savez, être là au mauvais moment au mauvais endroit ? Et bien c’était ça !
Lunel, je vais la redécouvrir, très bientôt à travers un projet professionnel qui me tient très à cœur.
Je vais intervenir avec un/e journaliste dans des établissements scolaires pour échanger avec les jeunes sur la fabrication de l’information et sa diffusion sur les réseaux sociaux.
Tenter de les faire s’interroger sur la véracité de ce qu’ils voient, de ce qu’ils entendent. Leur apprendre à douter, à exercer un sens critique, à décrypter les informations.
Projet passionnant. Noble tâche. Lourde tâche.
Dans le cadre de ce projet, j’ai rencontré Tahar Akermi, éducateur à Lunel depuis 25 ans.
Il a exercé à la MJC des années durant, jusqu’à sa fermeture il y a un an par la municipalité. Ou comment couper les ailes de certains des jeunes gens de la ville qui n’avaient que ce lieu comme point de repère et de rencontre en dehors des trottoirs !
C’est pour Tahar que j’écris ce billet. Pour les jeunes de Lunel que je vais aller rencontrer, pour vous et aussi pour moi.
Pour Tahar et pour le travail qu’il fait au quotidien. Lui qui est dans le « faire » et non dans le « dire ».
Pour vous car je tenais à vous présenter le film qui a été réalisé sur le travail de Tahar et qui m’a beaucoup touché. Ce film doit être vu, connu, diffusé.
Condamnés à vivre ensemble, ça s’appelle. Et ça dure 15 minutes.
Prenez ces 15 petites minutes s’il vous plait. Rendez-vous service, ne passez pas à côté !
Vous y entendrez le désœuvrement, le chômage, l’abandon, l’exclusion, l’identité camarguaise insolente et encore trop raciste, l’incompréhension de la population de Lunel devant le départ de ses jeunes partis se battre en Syrie ou en Irak … mais aussi et surtout l’optimisme et la nécessité de trouver des solutions communes à une situation qui échappe à tous et que personne ne pourra combattre seul.
Dans mon propos, tout comme dans ceux de Tahar, il n’est pas question d’angélisme, ni même de politique. Il y est juste question de partage, d’écoute, d’ouverture aux autres. Et de compréhension.
Ce billet je l’écris pour moi aussi. Pour me donner du courage. Je vous avoue, j’ai un peu peur.
Je n’aimerais pas me tromper de message et être du côté de ceux qui donnent des leçons alors que je voudrais juste être du côté de ceux qui transmettent ce qu’ils ont appris.
Alors je vais m’efforcer de garder en tête les conseils de Tahar lorsque j’irai à la rencontre des jeunes lunellois, sans jamais oublier que j’étais assise sur les mêmes bancs d’école qu’eux il y a quelques années. Et qu’ils ne doivent pas être si différents de ce que j’étais à leur âge : pleine d’espoir, d’ambition, d’envie de vivre.
Parlons BD : La Présidente et Les Crocodiles
Cela fait un moment que ces deux bandes-dessinées sont sur ma table de chevet, en attendant d’être décortiquées pour vous être présentées.
Contre toute attente, moi qui n’ai jamais accroché à l’art de la BD, je m’y mets doucement et sûrement avec un grand plaisir. Vivre avec un collectionneur aiguë de BD n’est sans doute pas étranger à ce soudain intérêt.
Une addiction au sucre
Ah le sucre ! Cette petite gourmandise, cette petite douceur, ce réconfort immédiat, cette friandise agréable, cette confiserie culpabilisante, ce goût dont on ne peut plus se passer, ces kilos en trop qui nous collent à la peau, ce poison qui coule dans nos veines !!!
Vous connaissez bien vous aussi ?
Parce que voilà, j’ai un souci, je crois que je suis devenue accro !!
Une galerie instagram foutraque
Lorsque j’ai découvert Instagram, j’ai été séduite par toutes ces belles galeries bien assemblées, ces jolis clichés qui me faisaient rêver et voyager, ces photos de tenue du jour – oodt ont dit – parfaites sans un pli, ces clichés de petit-déjeuner gourmands …
Le fond et la forme me plaisait, hors de question de passer à côté, je voulais moi aussi mon heure de gloire photographique. Instagram c’est le réseau social parfait pour celles et ceux qui comme moi, adorent la photo mais n’en maîtrise que peu la technique.
Mes vacances dans un village de vacances (concours inside !!)
Cette année, nous passâmes nos vacances de février dans un village de vacances.
Vous pensez bien que partir en club m’avait déjà effleuré l’esprit mais j’avais bien vite laisser tomber l’idée, repoussée par les prix et par les hauts cris de mon compagnon, allergique à toute idée de clubs et d’organisation.