Salut les gazelles ! Je voulais revenir sur mon dernier billet « psycho comptoir de bar », se déconstruire qui a trouvé écho chez certaines d’entre vous. Merci encore une fois pour vos commentaires tout doux. Et j’ai bien compris que vous préfériez la psycho à la cosméto, vu l’accueil plus que mitigé sur mon dernier billet beauté.
Faut que j’y réfléchisse à ces billets beauté parce que moi, ils me plaisent bien mais comme j’écris aussi pour vous et que bof, ça ne vous plait pas tant que ça … Bref, réflexion – une de plus – à mener.
Tout ça pour revenir sur ce billet. C’est bien beau de vous balancer que j’étais en phase de déconstruction, faut bien que je vous en dise un peu plus, maintenant que j’en sais un peu plus. On a toute une idée un peu précise de la façon dont on se reconstruit selon les évènements que l’on vit, un peu moins de la façon dont on repart à zéro.
Surtout que l’idée n’est pas de zapper d’un coup de baguette magique tout ce que l’on a été – la magie, c’est que dans les films en plus – mais bien de se défaire de ses mauvaises habitudes de vie, de celles qui vous empêchent d’avancer et d’être soi.
Je ne sais pas comment font les autres, ni comment vous avez fait, si vous avez traversé ces moments – d’ailleurs, ça m’intéresse, racontez-moi mais je sais maintenant un peu plus comment je vois les choses de mon côté.
J’ai bien pensé aller consulter une psy pour m’accompagner dans la démarche, mais je ne le sentais pas. Autant durant ma période de deuil, cet accompagnement-là m’avait aidé, autant cette fois-ci, je sens que ce n’est pas de ça dont j’ai besoin.
En fait, je ressens le besoin de me taire et non de parler.
L’idée n’est pas de me terrer dans le mutisme – j’en serais bien incapable en plus – mais de me mettre en retrait pour mieux écouter les autres et me comprendre.
Et c’est fou ce que je comprends de moi-même et de mon histoire en étant plus attentive à ce que me disent les autres ou même à ce qu’ils se disent entre eux. Sans parler forcément de mon histoire avec mon entourage – très peu connaissent mes difficultés du moment – les écouter me permet de réfléchir et d’avancer.
Et toujours dans l’idée de regarder au fond de moi-même, depuis l’initiation au yoga que j’avais trouvée « essentielle » et dont je vous avais déjà parlé, j’ai très envie de recommencer.
L‘autre idée qui va très bien avec celle de se taire, c’est celle de lire. On m’a conseillé très récemment un bouquin du psychologue Lucien Auger, « s’aider soi-même » et j’ai aussi fait l’acquisition du bouquin très mal intitulé « En couple mais seuls ». Titre très mauvais mais livre très éclairant sur certains comportements que l’on adopte ou que l’on rencontre en couple.
Si cela vous intéresse, je vous en reparlerai.
Donc je me tais, je lis, j’écoute de la musique et plus je me recentre sur moi, plus je sens que je m’ouvre aux autres. Petit à petit. L’histoire n’est pas finie.
Par des chemins très différents, il semble que nous ayons suivi un itinéraire assez semblable. Se taire, mais se parler, écouter, y compris soi, lire, s’apaiser, se comprendre et comprendre autour de soi, c’est un chemin qui prend du temps, mais que la maturité permet. Soyez douce avec vous, à vous lire vous le méritez !
Merci Marie-Aude pour votre commentaire ! Mon chemin n’est pas terminé encore …
Oui, et de plus, « écouter » les autres permet de relativiser, et de trouver des solutions, mieux que si on était resté le tête entre les mains, à ressasser ses problèmes…. Courage, « les problèmes d’aujourd’hui n’existeront plus demain » : c’est à peu près ça, et si je me souviens bien, c’est de Confucius (quelqu’un pour confirmer -ou infirmer- ?).
Je te comprends tout à fait quand tu expliques que tu souhaites te taire et écouter les autres ou lire. Je suis quelqu’un qui se pose beaucoup de questions, sur plein de choses, et tout le temps. Et le fait de ressasser ces questions m’angoisse plus qu’autre chose quand je ne trouve pas la solution. J’ai appris à patienter, et des fois la solution vient des autres. En les écoutants, je me pose d’autres questions, des questions qui font que je réfléchi, je vois les choses différemment et parfois ça répond à mes interrogations comme une lumière. Je le rend compte aussi que je vois des problèmes là où il n’y en a pas parfois. Et cette réflexion là ça m’arrive aussi de l’avoir en lisant des livres, et notamment en analysant les comportements des personnages. Enfin voilà, tout ça pour dire que je te comprends 🙂
ouai, c’est pas simple tout ça 🙂
Très intéressée par ta lecture de « En couple mais seuls ». Je ne connais pas du tout ce bouquin, j’attends ton retour. 🙂
Comme je te l’ai expliqué dans le billet précédent, j’ai eu aussi une réaction de repli sur moi-meme après les deuils successifs dans ma famille et ce repli m’a permis aussi d’analyser mon couple qui n’était plus un couple depuis longtemps. Ecouter les autres m’apporte beaucoup aussi.