Quels sont les plus beaux endroits où vous avez skié ou randonné en raquette ? Voici la questions que j’ai posé à quelques voyageurs et voyageuses, habitués à voir du pays et qui ont eu la gentillesse de partager leurs plus beaux spots de montagne avec nous.
Billet de saison n’est-ce-pas ?
Si vous me suivez régulièrement, vous savez que la montagne et moi, nous sommes en train de nous apprivoiser doucement. D’une période de détestation totale qui fut très longue, à une période de « on se regarde de loin sans oser s’approcher », la montagne a finalement réussi à gagner mon cœur ces dernières années.
Depuis le jour où j’ai accepté que le ski n’était définitivement pas fait pour moi et que j’ai renoué avec le plaisir sans pression.
Libérée de toutes les contraintes de la montagne que j’avais en horreur, j’aime maintenant cet environnement blanc et duveteux et me régale des randonnées en raquette, mon grand kiff – avec la raclette et le génépi évidemment 😉
En attendant de retrouver les sommets des Alpes, je vous laisse découvrir les merveilleuses histoires de mes invités.ées qui nous emmènent vers les plus beaux paysages enneigés : Beaufortain, Laponie Finlandaise, Queyras, Autriche, Québec, Norvège … en ski et en raquette !
Du ski de fond à Nunavik avec Cédric
C’était au mois de mars 2015, dans une contrée au nom étrange : le Nunavik. Là-bas, au nord du nord du Québec, c’est le grand nord, les vastes étendues vierges et des localités s’appelant Kuujjuaq, Kangiqsualujjuaq ou encore Puvirnituq. Un monde à part que j’explore depuis quelques jours et notre arrivée dans le parc national de Kuururjuaq, un immense territoire de 4 460,80 km², créé en mai 2009.
En fin d’après-midi, au second jour de notre expédition, au campement et alors que nous venons de passer une demie-journée en motoneige à nous extasier devant la beauté hivernale des décors, faite d’une neige vierge et d’une solitude quasi absolue, notre guide nous propose de partir “se promener un petit peu” sur la rivière Koroc, une rivière gelée qui est aussi la piste de migration ancestrale des peuples autochtones d’ici. Ni une ni deux, nous chaussons nos skis de randonnée et nous partons, en un petit groupe de trois personnes motivées, à l’aventure.
C’est la première fois de ma vie que je pars ainsi faire du ski de fond dans un tel univers. Autour de moi, le silence. Devant moi, deux traces parallèles qui s’enfoncent délicatement, seul témoignage d’une activité humaine. Au loin, un renard arctique se balade, curieux. J’avance tout doucement, émerveillé, en paix. Je prends de longues poses pour inspirer profondément cet air glacial. L’absence quasi totale de dénivelé offre toute latitude pour aller à son propre rythme, sans avoir besoin d’un niveau technique spécifique.
Au bout d’une grosse heure, il a fallu rentrer et laisser derrière nous, derrière moi, cette exploration d’un petit bout de terre perdu aux confins du monde. Pour autant, quelle sensation unique, quelle puissance ressentie et, au-delà de tout, quelle impression de n’être qu’un tout petit rien au beau milieu d’un immense tout…
C’était le Nunavik (et c’était beau).
Cédric nous fait rêver à chaque mot n'est-ce-pas ? Si vous en voulez plus, retrouvez son blog From Yukon
Une randonnée en raquette en solitaire en Laponie finlandaise avec Céline
Depuis 2016, je passe mes hivers en Laponie finlandaise après être tombée amoureuse de cette région d’Europe. Cette année, je m’étais lancée pour défi de partir en randonnée en raquettes en solitaire et de dormir dans une cabane dans la forêt. Je suis plutôt du genre trouillarde alors imaginez moi le matin du départ. Je n’étais pas bien fière et prête à faire marche arrière. Mais…l’appel de la nature a été plus fort !
Ce jour là, il faisait -16°c et j’appréhendais un peu mon excursion entre le froid et les 7 kilomètres à faire pour relier la maison à la cabane. Mon manque d’activité ces derniers mois ne me mettais pas du tout en confiance sur ma capacité à marcher dans la neige.
J’ai d’abord traversé un lac gelé qui a pas mal craqué lors de mon passage. Un moment un peu effrayant mais je savais que cela ne céderait pas. Après cela, je me suis enfoncée dans la forêt tout doucement pour n’entendre que le bruit de mes raquettes sur la neige.
Complètement seule et dans un silence rare, j’ai savouré chaque pas. Les paysages, les lumières étaient magnifiques. J’en ai oublié le froid et sans que je m’en rende compte, ma cabane pour la nuit se trouvait devant moi. Déjà…
Je suis arrivée à la nuit tombée et j’ai préparé mon feu pour me tenir chaud. J’ai pu profiter d’un magnifique ciel étoilé ce soir là. Si j’avais eu peur de m’ennuyer seule dans cette cabane, je me suis rendue compte que le temps passait à une vitesse folle. Aller chercher du bois, faire le feu et le maintenir. Puis manger et enfin savourer ce moment rien qu’à moi.
Cette expérience fut comme une révélation. Depuis je ne cesse de vanter cette balade à tous nos visiteurs. Si la nature est partout en Laponie, prendre le temps de la découvrir en partant se balader est à mon sens essentiel. Bien entendu avec les conditions de froid extrême il faut prendre toutes ses précautions notamment en partant seule comme je l’ai fait. J’avais indiqué où j’étais et j’avais sur moi bien au chaud mon téléphone en cas de problème.
Prochaine étape : partir sur plusieurs jours et cette fois accompagné par un ami à 4 pattes 🙂
Quel témérité Céline ! Je n'aurai jamais osé me lancer seule !
Suivez toutes ses aventures sur son blog Je papote
Rando en raquette dans le Queyras avec Nicolas
Il y a quelques années, j’ai découvert le Queyras. Enclave située dans les Alpes du Sud entre la France et l’Italie, la légende raconte qu’il y fait beau presque toute l’année. Plateau situé à plus de 2000m d’altitude, avec des sommets au dessus de 3000m, on est directement dans la montagne, la haute montagne. Tournez la tête et vous apercevrez des sommets enneigés, sous le ciel bleu et le soleil du Sud de la France. Magique !
J’avais expérimenté le ski de randonnée nordique et les rando en raquette quelques années auparavant en Laponie et j’avais adoré. Se retrouver au milieu de la nature dans les lieux difficilement accessibles autrement, sans aide mécanique, est un moment de rare communion avec la nature.
C’est donc avec une certaine envie que j’ai débarqué un matin printanier de Paris pour une première rando en raquette. Je retrouvais ainsi mon guide pour une ascension de 1000m de dénivelé sur une neige dure, de fin d’hiver et sous un soleil de printemps. Accompagné d’un couple plus âgé qui était dans la région depuis une semaine, nous avançons tranquillement et pourtant, je sentais la fatigue et l’essoufflement dus à l’altitude à l’approche des 3000m. Mais quel spectacle ! Nous étions au dessus des sommets et les paysages étaient juste splendides. L’impression d’avoir accompli une ascension comme des alpinistes alors que nous étions montés en raquettes.
La descente fut simple, le terrain n’était pas spécialement technique et ce type de balade est ouverte à tous, pour peu d’être un minimum sportif.
Le lendemain, nous partions sur la Haute Route des Escartons, ancien chemin qui traversait le Queyras. En ski de randonnée cette fois-ci, pour une journée qui devait nous mener de l’autre côté du Queyras. Le temps était toujours superbe et je testais les montées en ski avec des peaux de phoque. Impressionnant de voir comment même par grosse pente le ski accroche et permet de grimper de manière inimaginable !
Les paysages étaient moins impressionnants que la veille et nous passions dans des zones de forêt très agréables. Grimper pour ensuite se laisser descendre, tel était la magie du ski de randonnée nordique, le tout encore une fois sans aucun engin mécanique !
Si vous deviez un jour essayer ski de rando ou raquette, je ne peux que vous conseiller d’aller dans le Queyras.
Retrouvez Nicolas et toutes ses aventures sportives sur son blog The Good Troll
Découverte d’Hintertux, le meilleur enneigement d’Autriche avec Alexandra
Dans la belle collection des pays alpins d’Europe, j’ai toujours pensé que l’Autriche était la destination idéale pour le ski.
60% de sa surface est couverte par les Alpes, ce qui donne du choix aux amateurs de sommets enneigés – la Suisse jouit de la même proportion, mais la Suisse est beaucoup plus chère.
L’Autriche est abordable (plus que la France), merveilleusement kitsch, et a le sens de la fête. La grande spécialité des stations autrichiennes, c’est le bar après-ski, où on retire ses chaussures et macère gaiement dans ses chaussettes puantes en buvant de la bière ou du schnaps au son des hits les plus nuls des années 90. Qui n’a jamais senti l’odeur de pieds et entendu les rires chaleureux d’un bar après-ski n’a rien vécu, je vous le dis ! J’ai fait un bras de fer avec le yéti, j’ai hurlé « Free from desire », j’ai tenté de finir une chope d’un litre de bière, j’ai tout vécu là-bas.
Mais où skier en Autriche? A Kitzbühel pour la frime si vous êtes snob, dans la vallée de la Ziller pour les spas et les lacs, ou mieux : à Hintertux pour bénéficier du meilleur enneigement d’Autriche.
Culminant à 3250 mètres, la station d’Hintertux est la seule à rester ouverte et en neige toute l’année, même au cœur de l’été. Le domaine est immense, les panoramas grandioses, et j’y ai trouvé la meilleure neige de ma vie.
Hintertux peut aussi se vanter de posséder une curiosité unique au monde : une sublime grotte de glace souterraine, dans laquelle coule une rivière non gelée. La visite vaut le détour.
Retrouvez encore plus de photos d'Hintertux et d'histoire de bar après-ski sur le blog d'Alexandra Itinera Magica
Une sortie raquette dans les Vosges avec Sophie
Depuis mon enfance, aller aux sports d’hiver c’était partir dans les Alpes. J’étais amoureuse de ces « montagnes pointues » comme on nous apprenait à l’école. Je ne m’éclatais que sur des pistes raides et difficiles, c’était mon plaisir, ma fierté (bien mal placée) également.
Et puis, j’ai découvert les Vosges il y a quelques années. Des reliefs arrondis, de la neige parfois incertaine il faut le reconnaître, mais un art de vivre différent et surtout moins de foule, moins d’embouteillages pour s’y rendre, moins de files d’attente aux remontées mécaniques.
Lors de notre première année à Gérardmer, nous avions décidé de réserver une randonnée raquettes en groupe avec un guide. Cela se déroulait à la Schlucht, une petite station familiale à proximité de la Bresse. La surprise c’est qu’en fait nous étions les seuls à nous être inscrits et nous avons eu ainsi la chance de randonner tous les deux avec notre guide très sympathique. J’ai alors découvert que les Vosges n’étaient pas seulement des montagnes à pente douce (oui, nous en avons un peu bavé pour suivre le rythme de notre guide 😊 ), que l’on pouvait y observer très facilement des chamois, que les ravins pouvaient être impressionnants et que la beauté des sapins enneigés était un spectacle merveilleux et apaisant.
A partir de cette expérience, nous avons toujours alterné ski et raquettes pour profiter au maximum des joies de la montagne en hiver. Et quelles parties de rire parfois en raquettes !!
Les Vosges sont vraiment une région propice à ces randonnées, beaucoup de lacs (Gérardmer, Longemer, Lispach).
Il est vrai que les Vosges ne sont pas connues pour les domaines alpins, mais ce que nous avons apprécié c’est qu’il y avait vraiment le choix des activités : ski alpin, ski nordique, balade en raquettes, balade à pied… Les balades sont tranquilles, ça monte un peu, ça descend doucement et cela laisse le temps de lever les yeux pour profiter du paysage grandeur nature.
Vous pouvez retrouver les bonnes adresses d’hébergement et de restaurants dans les Vosges sur le blog de Sophie Escapades amoureuses
Une première expérience de ski de fond à Chamonix avec Rattana
Le ski de fond, voilà une activité dont j’en avais souvent entendu parlé mais que je n’avais pas encore testé. C’est à Chamonix où je me suis initiée à cette discipline faisant partie du ski nordique.
Avant de commencer, il m’a fallu louer le matériel : chaussures, ski et bâtons pour être équipée. Je n’ai aucune notion en ski de fond, mais je me dis ce n’est pas grave, je vais apprendre.
On se rend au domaine de ski nordique de Chamonix, c’est dans ce lieu où se trouvent les pistes de ski nordique ainsi que les sentiers pour faire de la raquette et de la randonnée pédestre.
A quelques mètres en hauteur, on peut voir l’Aiguille du Midi. Quelle chance pour moi de le voir avec un ciel dégagé car au moment de mon séjour, la météo n’était pas très favorable pour les activités et les visites.
Je choisis le parcours du Bois du Bouchet, la piste verte de 2,7km.
Ma première impression est que la piste est bien plate et bien blanche, la neige est magnifique. J’oublie mon expérience de ski de piste car là, la technique n’est vraiment pas la même. Au ski de fond, il faut beaucoup se mouvoir et savoir utiliser ses jambes et ses bâtons pour avancer. Je peine à avancer alors j’essaie la technique du skating (avancer avec les « pieds en canard ») qui me va beaucoup mieux. Puis trop essoufflée, je m’arrête sur le côté pour ne pas gêner les autres skieurs.
Je regarde alors autour de moi pour admirer le paysage. J’aime la montagne, mais en cette saison d’hiver, je trouve que tout est beau quand la neige est tombée sur les sapins et les toits de maison.
Ce que j’ai apprécié dans le ski de fond avec ce parcours, c’est la possibilité de faire du skating tout en admirant le paysage des bois sous la neige sans aucun bruit et tout en douceur.
C’était ma première expérience en ski de fond. Si vous cherchez un parcours facile pour débuter tout en profitant d’un paysage de montagne avec une vue sur les Drus, je recommande le Bois du Bouchet.
Retrouvez Rattana sur son blog Princesse Krama
Un week-end de randonnée de ski dans le Beaufortain avec Virginie
Un petit week end de ski de rando dans le Beaufortain, cela vous tente ? Le Beaufortain est un massif sauvage, où tout une partie est vierge de remontées mécaniques. On n’y accède qu’en raquettes ou en ski de rando ! Pour permettre d’en profiter, il y a des refuges non gardés. C’est à dire que le refuge est ouvert, mais qu’il n’y a personne pour nous accueillir (donc ce n’est pas chauffé en arrivant, pas de nourriture, etc…). Nous voilà donc partis avec mon homme et un copain, pour 2 jours.
Nous nous sommes garés à Grand Nâves, direction le refuge de la Coire. Nous devions gravir la pointe du Dzionfié, mais la météo se gâte et le brouillard nous rattrape… Tout ce qu’il ne faut pas en montagne ! Nous sommes presque arrivés, nous décidons de rejoindre le refuge. Le ski est hasardeux car on ne voit rien. Monsieur a l’impression de reculer en descendant !! 😀
La nuit au refuge est conviviale avec un groupe de randonneurs en raquettes, et le lendemain il fait grand soleil !!
Une journée magnifique de ski de rando vers le col du coin, le passage au pied de la Pierra Menta. La vue sur les montagnes, le manteau blanc tout autour de nous, le soleil… La journée parfaite !
L’itinéraire n’est pas très pratiqué, et nous étions seuls. La neige est bonne et permet un bon ski. On finit par rejoindre la voiture de notre ami qui nous ramène au lieu de départ…
Cette rando à ski suit un superbe itinéraire, elle est accessible à tout bon skieur. Cependant, attention, il faut savoir faire du ski de randonnée (on enlève et on met les peaux de phoques plusieurs fois !).
Il s’agit d’un itinéraire en montagne en hiver, qui peut être exposé au risque d’avalanche; il faut également savoir se repérer dans un désert blanc (heureusement les montagnes nous guident !).
Si vous n’êtes pas pratiquants, louez les services d’un guide de montagne, pour que la montagne reste un plaisir !
Suivez Virginie sur son blog Les aventures d'Arthur et Thibaut
Du ski en Norvège du Nord avec Alex et Chrys
Notre plus beau paysage pour faire du ski était bien évidement en Norvège du nord forcément.
C’est Chrys qui a trouvé la piste mais elle n’a pas pu skier à ce moment-là faute à une entorse, j’y suis donc allé seul.
J’idéalise cette piste et au départ, je suis un peu déçu, ça n’a pas l’air si extraordinaire pour le moment. 20 longues minutes s’écoulent avant que, trépidant d’impatience, j’entame l’ascension.
Au fur et à mesure que la cabine grimpe, je commence à mieux saisir ce qui fait la renommée de Narvik.
La ville entourée de mines n’est pas d’un grand intérêt mais sa station de ski surplombant un immense fjord l’est nettement plus : jusque là c’est pas pas mal…
Les virages s’enchainent, je retrouve petit à petit mes sensations et prends rapidement un sacré pied !
Entre chaque virage mes yeux se fixent à nouveau sur ce splendide tableau.
C’est immense, totalement dépaysant et ça vide la tête en un instant.
Découvrez les belles histoires d'Alex et Chrys sur leur blog Wait & Sea
La découverte de la vallée de l’Ubaye avec Vanessa
Des merveilles de la nature, je me rends compte que la France en regorge. À toute cette diversité, s’ajoutent les saisons et leurs couleurs. Mais l’hiver est plus neutre, il permet de dévoiler les reliefs. Ainsi dans les Alpes du sud, les montagnes blanches contrastent avec le ciel toujours bleu de Provence.
Toute petite, je dévalais déjà les pistes de ski tout schuss en ne craignant qu’une chose, rater la bosse qui ferait battre mon cœur de gamine. En grandissant, les sensations s’affinent, la raison prend parfois le pas sur le reste. Progressivement, je suis passée à un sport plus endurant : la randonnée en raquettes à neige.
La Vallée de l’Ubaye est mon terrain de jeux. Au bout de la vallée, pas de stations de ski qui attirent la foule, pas de touristes trop inquiets qui bloquent la route dans l’idée folle de mettre des chaines sur un bitume à peine humide. À vrai dire, les sommets enneigés de ce secteur sont plus souvent foulés par les chamois et les bouquetins.
Il faut s’aventurer après Saint-Paul-sur-Ubaye et passer un pont de conte et légendes pour atteindre le hameau de Fouillouse.
Alors, selon les températures et les chutes de neige, on peut traverser le village sans chausser son matériel. Plus loin, quand il faudra passer la rivière gelée, on pourra commencer l’expérience réjouissante de marcher en laissant ses traces.
Parmi les départs de randonnées en raquettes, il y a le col du Vallonnet qui mènera à Larche ou sur la droite, le Col de Mairandol très vite accessible après une ascension en forêt un peu raide tout de même.
L’avantage de progresser en raquettes, c’est surtout d’avoir une grande stabilité au niveau de la cheville, un amorti du pied et donc une fatigue moins importante dans la durée.
Émergeant des derniers sapins, un plateau aux courbes légères et rondes s’affiche lascivement sous les rayons hésitants de février. Au loin, le col se fait désirer mais le voir est déjà une récompense en soi. Ici, la nature est enrobée suavement de neige fraîche où l’on peut se rouler allègrement. Le paysage s’ouvre largement sur les monts blancs et les gorges déjà baignées d’ombres.
Il est temps de rentrer et de découvrir l’aspect le plus drôle de ce type de rando, la descente au pas de course dans la poudreuse. Certes, un coup à prendre mais pour ma part, une fois lancée, me revoilà petite fille gloussant et hoquetant, prête à braver le dénivelé.
Vous pouvez retrouver les aventures très natures de Vanessa sur son blog Cash Pistache
Vous ne pourrez plus jamais dire que vous manquez d’idées pour vos séjours à la montagne n’est-ce-pas ??
Superbe article collaboratif avec des panoramas magnifiques !!! J’adore la neige, le ski, les raquettes, ceta rticle est fait pour moie t me donne de belles idées de destination… Il y a d’ailleurs très bientôt la Laponie au programme 😀 😀 😀 !!!
Quelle chance ! Tu vas te régaler !!
Quand on lit ce genre d’article et que l’on voit de telles photos, on a qu’une envie : aimer la montagne ! Petit à petit tu l’apprivoises et bientôt, tu ne pourras plus t’en penser :).
Ca donne envie d’aller skier et de découvrir tous ces beaux endroits !
Je m’en passe plus puisque je pars la semaine prochaine 😉
Coeur avec les doigts pour le beaufortin ! C’est une des rares vallées alpines encore (un peu) sauvage. Toutes les autres aventures sont vraiment incroyables, ça donen envie de chausser les skis/raquettes rapidement !
Ah le Beaufortain est sur ma liste maintenant !
Ca donne envie de tester ces activités en France et ailleurs :)Enfin une fois que la neige soit tombée ^^
Merci pour ce chouette article et j’avoue que la grotte de glace me fait hyper envie ! Ça a l’air trop cool !!
La grotte de glace fait un tabac 🙂
Ok je veux aller partout. Superbe article hivernal Olivia, bravo et merci !
moi aussi 🙂
Et toi non plus d’ailleurs ! plus d’excuses pour chausser tes raquettes avec tout ça !
J-10 😉
Mais en fait ces articles à plusieurs mains sont toujours hyper chouettes – pas une convaincue de la rando de neige, ni des raquettes mais c’était cool à lire 🙂
Je ne l’étais pas il y a encore quelques années mais finalement, c’est tellement beau là-haut !!