Je vous l’avais annoncé il y a quelques mois et vous avez pu le constater, je pose moins sur ce blog pour des looks.
Mais n’allez pas croire que j’ai renoncé aux fringues, aux jolies pièces, que je n’écume plus les centres commerciaux, les sites en ligne et que je refuse les propositions alléchantes ! Point du tout point du tout, je sélectionne. Exigeante je deviens.
Petit bousculement de mon calendrier éditorial avec un billet mode. Mais on m’a récemment lancé un défi et je ne pouvais faire autrement que l’accepter, je suis un peu joueuse. En fait si, je pouvais faire autrement mais le concept m’amusait alors j’ai dit oui.
J’espère que vous ne serez pas trop déstabilisées mais j’ai confiance en votre adaptabilité 🙂
Je crois qu’il faut s’y résigner, l’été est bel et bien fini. Et même si dimanche, j’étais encore à la plage et que l’eau de mer était délicieuse, le goût d’arrière saison était trop présent, entre sable déserté, vendeurs de beignets aux abonnées absents et soleil un peu bas.
Pour moi qui suis une amoureuse de l’été et de ses ravissements, cette période n’est pas celle que je préfère, entre le temps qui se couvre, les températures en chute libre, les journées plus courtes … Si je pouvais, je vivrais dans un pays où il fait toujours chaud … comme ce n’est pas à l’ordre du jour et que je déteste vivre à moitié, je tente de me réconforter dans les plaisirs d’automne.
Savez-vous que c’est en m’interrogeant sur les couleurs que je voulais donner à mon nouveau blog, lorsque j’ai renoncé à Juriste in the city en février dernier, que j’ai pris conscience des couleurs que j’aimais. Mes couleurs pas seulement préférées mais celles qui me ressemblaient.
J’ai longtemps été incapable de répondre à la question de cour d’école « Et toi, c’est quoi ta couleur préférée ? »
« Ben, j’en ai pas, je les aime toutes moi les couleurs ! »
Comme je me la pète avec ce titre pompeux ! Je n’ai rien d’une starlette mais tout de même, j’ai posé sur la Croisette, à quelques mètres du Palais des Festivals, à quelques jours du Festival de Cannes.
Ça compte tout ça non ?
Foulards et paréos sont des indispensables de mes tiroirs et de mon quotidien, en toutes saisons. L’hiver, ils réchauffent mon cou que je déteste engoncés par les pulls et l’été, dans mon panier de plage pour marcher sans complexe sur le sable et couvrir Loulou du soleil trop fort pendant les pic-nics, dans mon sac à main pour lutter contre la clim, dans ma valise pour la fraîcheur du train ou de l’avion …
J’ai rencontré Agathe de Filippi sur l’Esplanade à Montpellier, dans la fraîcheur d’un matin de presque été, au calme des platanes, devant un thé et des chouquettes. Celle-ci m’a parlé de son parcours, les Beaux Arts de Paris, son travail sur les fresques murales, ses peintures, sa carrière chez Cacharel dans le dessin textile, comment elle a signé des imprimés pour Chacok … jusqu’à la création de sa propre marque de foulards et d’écharpes pour femmes et hommes, en coton, laine, soie …
Le hasard ! Petite surprise du destin qui met souvent du piment dans notre quotidien !
Mon quotidien n’en manquait pas ce jour-là puisque, accompagnée de ma chère amie Céline, nîmoise exilée depuis de nombreuses années à Strasbourg – la pauvre – nous nous étions levées du bon pied et de très bonne heure pour assister à la version numéro 2 de l’événement matinal She is morning.
