Voilà donc que je viens de tomber à nouveau sur un post Facebook qui m’a fait bondir, concernant les intolérances alimentaires. Et s’il est un sujet hautement sensible en ce moment sur la toile, c’est bien l’alimentation. La géopolitique, bof, on s’en fout un peu mais les intolérances alimentaires, ça, c’est grave ! Je m’étais tenue éloignée du sujet quelque temps mais là, c’est la goutte de lait qui fait déborder le pot de Perette.
L’alimentation : chacun fais ce qui lui plait plait plait …
Entre nous, je me fous un peu de ce que chacun mets dans son assiette – chacun fait bien ce qu’il veut de son cul, pourquoi ne pourrions-nous faire la même chose avec notre frigo ? – mais certains comportements m’agacent et il est de mon devoir de grande gueule de l’ouvrir, l’été et ses chaleurs ne m’ayant définitivement pas ramolli le cerveau.
A l’heure où certains ont de plus en plus à remplir leur frigo, d’autres passent leur temps à manger sans. Sans gluten, sans laits de vache, sans viandes, sans fromages de chèvre, sans blé, sans sucres, sans sels … Boudiou !!
On parle de plus en plus d’allergies, d’intolérances … et là où je suis la première à reconnaître que l’alimentation est la première source de bonne santé du corps humain et que les saloperies que l’industrie nous fait avaler, liées aux pesticides, colorants, graisses et huiles crasseuses et autres cochonneries présents dans nos placards nous détruisent à petit feu, je dis aussi que cette nouvelle alimentation « sans » est un effet de mode insupportable. Enfin, je le ressens comme ça.
Vous avez pu voir sur mon instagram il y a plusieurs semaines, que je m’étais intéressée à notre consommation de lait de vache à travers le livre de Thierry Souccar. Comme je ne suis pas un veau – je serais plutôt une peau de vache – j’ai limité à la maison les produits laitiers. Non pas que le lait de vache me rend malade mais je trouve que c’est du bon sens quand on sait comment les vaches sont engraissées et au regard de notre statut d’homme et non d’animal ruminant.
Je risque de vous faire hurler derrière vos écrans mais je crois que pas mal d’affections liées à l’alimentation telles qu’on les décrit sur les forums et réseaux sociaux sont imaginaires. Hors cas de maladies ou d’allergies avérées, je ne crois pas que le lait de chèvre puisse rendre quelqu’un malade, tout comme je ne crois pas que le gluten soit aussi diabolique que ce que l’on veut nous faire croire. A moins de se nourrir de pains, de pâtes et de riz quotidiennement bien sûr. Mais qui mange comme ça sérieusement ?
Vous connaissez le Vidal ? Mais si, vous savez, le gros livre rouge des médecins que dès que tu fourres ton nez là-dedans, les maladies, tu les a toutes !! Pas une, pas deux … toutes !!
Tu scrutes ta peau à la recherche du champignon décrit page 52, tu tires la langue devant ton miroir pour déterminer de quelle maladie du foie tu es atteinte, celle de la page 348 ou celle de la page 789, tu te grattes le crâne parce que tu es tombée sur la page des poux, et tu crains pour ta vie à la page des maladies cardiaques.
Et bien voilà, les affections alimentaires et les réseaux sociaux, c’est un peu ça. Pour certaines, il suffit qu’elles soient ballonnées, qu’elles lisent un post Facebook sur les produits laitiers et badaboum, elles sont allergiques/intolérantes.
Bon, après, si ça rend heureux de supprimer certains aliments, pourquoi pas – moi, je reste sceptique.
Il se trouve que je lis pas mal d’articles sur l’alimentation – c’est vraiment un truc qui m’intéresse – et que moi-même petit à petit, je m’éloigne de certains produits. Parce que je les sais toxiques sur du long terme (huile de palme par exemple) et pour d’autres, parce que leurs conditions d’exploitation me fait enrager. Manger du poulet ou des œufs de poules de batterie, ça me débecte. Et ce dégoût me gagne pour les animaux de l’industrie. Voir les truies allemandes exploitées, couchées, jamais levées me coupe l’envie de jambon, je vous assure. Je me dirige donc vers une alimentation plus végétale et certainement plus bio/consommation directe/naturelle mais je n’ai pas envie de bannir quoi que ce soit de mes assiettes.
Je suis convaincue que notre santé passe par notre assiette et que le régime le plus intelligent est celui basé sur l’équilibre, la diversité et le bon sens.
Dit celle qui s’est enfilée du cheesecake hier midi ET soir
Je crois que je tape sur les nerfs de certains de mes potes !
Pourtant, je n’ai pas l’impression d’être Mme Parfaite ni une Control Freak, pas dans l’élimination systématique de certains aliments (à part la viande, qui disparaît assez drastiquement… question d’éthique et de revenus aussi ;-)) En fait, supprimer (ou presque) un aliment m’a permis d’en découvrir plein d’autres. Et étant une vraie gourmande, avec un bon coup de fourchette, l’idée c’est de me faire plaisir avant tout.
Il parait que la sensation d’être rassasiée vient, certes de la quantité de nourriture, mais aussi de son aspect (couleurs, présentation), de l’idée de s’être bien nourri (le côté healthy de l’affaire) et du temps mis à ingérer le repas.
Sympa comme article…
La plupart des maladies sont liées à l’alimentation, on dit d’ailleurs qu’elles commencent toutes dans l’intestin, par exemple le diabète qui devient monnaie courante de nos jours et on nous abreuve de pubs à la télé pour le gras, le sucré, les produits laitiers à outrance. Il n’y a pas de fumée sans feu. Le gluten est à la mode car l’alimentation moderne fait désormais beaucoup de dégâts, quand le blé ancien a été génétiquement modifié, l’industrie sans pitié ne s’est pas demandée si cela impliquerait beaucoup d’intolérance et d’allergies, on le voit de plus en plus chez les enfants qui deviennent parfois allergiques à tout et n’importe quoi.
Pour le lait de vache, en effet, depuis que j’ai arrêté, je n’ai plus aucun maux de tête, et j’ai dit adieux aux rhumes et autres troubles ORL qui sont entretenus par la prise de produits laitiers, j’ai d’ailleurs lu à maintes reprises qu’il fallait stopper le lait et ses dérivés justement pour enrayer un rhume, sinusite, etc… car cela engendre de la mucosité… Bref, voilà pour moi, c’est fini la malbouffe, je pense à ma santé avant tout. Je préfère manger « sans » certains produits plutôt qu’avec et m’en mordre les doigts après. Par contre, c’est vrai que si ça ne rend pas malade alors tant mieux pour les autres, mais je pense qu’ll faut de la mesure en toute chose…
Merci de ton commentaire … Et oui, si l’alimentation n’était modifiée à tout va, nous pourrions peut-être encore manger de tout !
Coucou,
Je t’avoue que cette tendance healthy me sort un peu par les yeux. L’autre jour, je lisais un post sur une fille qui avait repris son alimentation en main, qui s’était mise au sport de manière intensive pour avoir une vie plus saine et qui par la suite a fait un post sur les apports protéinés en poudre… Et là je me suis dit WTF, comment peut-on dire vouloir avoir une approche plus saine et boire cette merde??? J’avoue que ça m’a laissé dubitative… De toute manière, à moins d’avoir un potager, une ferme et d’être autosuffisant, nous ne mangerons jamais sain, avec ou sans blé, avec ou sans lait de vache, de chèvre… Alors autant se faire plaisir…
bises
PS : je t’aurai bien piqué une part de ton cheesecake
C’est ça, certaines sont tellement déconnectées de la réalité et de la vraie vie, que ça en devient énervant !
Moi, j’aime manger de tout mais j’aime que ce que je mange ait pu vivre et mourir dignement. Du coup, je fais attention à la provenance de la bête/ du végétal. Je mange bio ou local. Par contre, ça a un coût. Je réfléchis à deux fois avant d’acheter le steak (s’agit pas de gaspiller!!).
C’est vrai que bien manger a un coût !
Hello ma belle
Merci pour cet article
Je suis d’accord sur certains points, moins sur d’autres
Mais y’a que le débat qui fait avancer les choses j’ai envie de dire 😉
Je pense qu’à ce jour, l’alimentation sans gluten sans viande sans lait de vache est parfois un effet de mode ! De là j’entends que certaines personnes suivent ça pour les mauvaises raisons, juste pour dire c’est la mode donc je fais ! Et je trouve ça triste à mourir !!!
D’autre part il y a ceux qui sont intolérants, les vrais, et qui n’ont pas le choix. Une de mes amies est intolérante au gluten, elle l’a appris tardivement alors que ça faisait ds années qu’elle cherchait ce qu’elle avait … Et on lui a dit qu’elle aurait pu être en danger pour certaines choses … Alors je pense que c’est important de faire attention dans ces cas là 😉 !!!
Si je prends exemple sur moi, j’ai arrêté le lait de vache depuis 1 an et demi, et je me sens bizarrement beaucoup mieux depuis que j’ai arrêté. Et je pense pas que ce soit psychologique, la seule fois où j’ai fais une tentative non seulement ça ma dégouté mais après j’ai été carrément MALADE à en vomir … Et quand on voit toutes les merdes que ça contient ….. Ca me donne plus envie du tout ! Et je le fais pour moi, plus que parce que ça semble à la mode de le faire, c’st la la différence pour ma part !
Après comme pour tout faut pas tomber dans les excès et surtout ne pas juger les autres, mon mec boit du lait je lui en achète. Juste un lait de meilleure qualité, fermier, bio, et même si ça veut pas dire que c’est mieux pour sa santé c’est déjà ça 😉 (et puis juger les gens ça me gonfle, quand on le fait sur moi ça m’irrite, alors je comprendrais jamais ceux qui passent leur vie à faire ça)
Merci de ton commentaire et d’accord avec toi, les débats sont essentiels 🙂
J’ai envie de soulever 2 points :
1° je suis entièrement d’accord sur le « peau de vache »
2° je suis entièrement d’accord sur la globalité de l’article…
Et l’intolérance à la connerie il y en a encore peu qui se la sont découverte non ? Effet de mode garanti…
Dans les années 90 la mode c’était le McDo, maintenant c’est le sans gluten, sans sucres, sans lait, sans goûts… Il parait que pour la collection 2016-2017 on envisage une mode tournée vers le sans liquide. On ira au resto et on mangera de la poudre, la paille sera en option. Mmm délicieuse cette entrecôte en poudre… #PasseEnModeNesquik
Vive le Nesquik et les peaux de vache ! Ah non, y’à de l’huile de palme dans le Nesquik !
Je pense qu’il faut de la mesure en tout. Je suis contre les « anti-tout » et les pseudo diététiciens qui interdisent ceci ou cela. Nous sommes suffisamment intelligents pour savoir ce qui nous convient ou pas. Par contre je boycotte l’industrie alimentaire et je cuisine tout avec mes petites minimes !