« Il ferma les yeux.
Il était la Loi.
Il était la Justice.
Il était le Glaive et la Sentence… »
On est bien d’accord, ce n’est pas cette présentation de l’éditeur qui va vous en dire plus sur le dernier Grangé. Alors, suivez moi …
Je suis une habituée de Grangé dont j’ai été très fan. Je le suis moins désormais mais je continue de me précipiter sur chacun de ses nouveaux romans, habitude ou désir … je ne sais plus très bien.
Quoi qu’il en soit, même si je trouve qu’il se perds un peu, je prends du plaisir à chaque lecture.
Grangé nous entraîne cette fois-ci vers un domaine plus personnel puisque le fil rouge du roman est le japon, qu’il adore et le fascine. Si vous n’aimez pas les samouraïs, les geishas et la tradition nippone, passez votre chemin, le japon est le personnage principal du roman.
Il faut dire que la compagne de JC Grangé est japonaise, tout comme la femme du flic, « héros » du roman. Un classique dans les polars mais dont je ne me lasse pas pour ma part, le flic, Passan, est excellent mais très borderline. On le trouve complètement paumé, son couple à la dérive. Il est secondé par un flic encore plus bordeline que lui, le nez plein de coke mais bon pote.
Passan est obsédé par le meurtrier qu’il traque, prêt à franchir toutes les limites pour le coincer.
On retrouve les habitudes de l’auteur : meurtres, violences, mysticisme et surtout la question de la quête d’identité que l’on retrouve chez tous ses personnages.
Le force de Grangé est de déployer son histoire telle des poupées gigognes et lorsque l’on pense avoir compris l’intrigue, celle-ci repart de plus belle sur une autre piste, jusqu’au dénouement final, qui lui est plus classique, voire même un peu décevant par rapport aux tentatives de brouillage des pistes tout au long du roman.
Au final, je trouve que ça reste un bon moment de lecture mais sans déclencher en moi de réel coup de coeur.
J’ai hésité à l’acheter, je vais me dépêcher de le faire grâce à toi
Gros bisous