chanson mystère

La chanson mystère

La période est peu propice au blog. Je cours après le temps, je jongle avec ma fatigue, je gère comme je peux boulot, sorties, vie familiale, vie sociale …
Je suis peu présente ici en ce moment et c’est un vrai manque mais hors de question de me plaindre, ma vie professionnelle me porte joliment et ma vie sociale est riche de partages et d’expériences.
Cela ne sera pas forcément toujours le cas alors je profite. Cela n’a pas été beaucoup le cas ces dernières années alors je profite.

D’ici quelques jours, le calme devrait revenir et me permettre de venir à votre rencontre plus souvent. Nouveau design, nouvelle ligne éditoriale, nouveaux billets, j’ai pas mal de choses en tête pour nous mais pour l »instant, peu de temps et d’énergie à y consacrer.
Mais je ne baisse pas les bras et si on peut constater une petite baisse de ma fréquentation, ce n’est que pour un moment seulement. Je ne sais plus me tenir loin de vous.

Pour aujourd’hui, certains/es m’accuseront de facilité – soit – mais j’avais très envie de partager avec vous ce texte, découvert il y a plusieurs mois.
Il me bouleverse à chaque écoute – il s’agit d’une chanson – et me tord les tripes dès que je le lis.

C’est tellement, tellement beau !
Je n’avais pas envie de garder ça pour moi. J’espère que vous ressentirez les mêmes vibrations que moi et que vous serez aussi touchées par ces mots.

Volontairement, je ne mets ni l’interprète, ni l’auteur, ni le cadre de la chanson et même, je vous propose un petit jeu. Qui saura reconnaître ?
Rien de très difficile, je vous rassure.
Je mettrai d’ici quelques jours le clip sur ma page Facebook et viendrai relever les copies 🙂

 

Rêver, chercher, apprendre
N’avoir que l’écriture et pour Maitre et pour Dieu
Tendre à la perfection à s’en crever les yeux
Choquer l’ordre établi pour imposer ses vues
Pourfendre

Choisir, saisir, comprendre
Remettre son travail cent fois sur le métier
Salir la toile vierge et pour mieux la souiller
Faire hurler, sans pudeur, tous ces espaces nus
Surprendre

Traverser les brouillards de l’imagination
Déguiser le réel de lambeaux d’abstraction
Désenchainer le trait par mille variations
Tuons les habitudes
Changer, créer, détruire

Pour briser les structures à jamais révolues
Prendre les contrepieds de tout ce qu’on a lu
S’investir dans son œuvre à cœur et corps vaincus
Écrire ta peur de sueur, d’angoisse
Souffrant d’une étrange langueur
Qui s’estompe parfois mais qui refait bientôt surface
Usé de sa morale en jouant sur les mœurs
Et les idées du temps

Imposer sa vision des choses et des gens
Quitte à être pourtant maudit
Aller jusqu’au scandale
Capter de son sujet la moindre variation

Explorer sans relâche et la forme et le fond
Et puis l’œuvre achevée, tout remettre en question
Déchiré d’inquiétude

Souffrir, maudire
Réduire l’art à sa volonté brulante d’énergie
Donner aux sujets morts comme un semblant de vie
Et lâchant ses démons sur la page engourdie
Écrire, Écrire
Écrire comme on parle et on crie
Il nous restera ça
Il nous restera ça

 

Alors, des idées ?


Edit du 30 mai :


Bravo à celles qui ont reconnu le grand Charles 🙂

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