Tamaris

Finalement, on ne nous a pas menti les filles, prendre de l’âge, c’est du pain béni. Pour notre style surtout. Parce qu’il faut bien que je vous l’avoue, je ne maîtrise mon style vestimentaire que depuis peu de temps. Alors, oui, mes erreurs adolescentes – je me souviens encore du combiné jupette trapèze sous laquelle j’avais glissé un cycliste, et sur laquelle je portais une veste en tweed piquée à mon père – sont depuis belle lurette, révolues – et heureusement d’ailleurs que le ridicule ne tue pas – mais il n’y a pas si longtemps que ça, je faisais encore des bourdes dans les boutiques et me retrouvait avec dans les mains LA pièce IN du moment mais qui, dès qu’elle était posée sur mon cul, devenait complètement out. Et moi avec.

On va dire que ça ne m’arrive plus. Ou presque (j’ai soudain un doute sur l’achat du week end chez Zara, une jolie jupe patineuse) … Et ouf, les cyclistes n’existent plus depuis le début des années 90, sauf chez les dopés du Tour de France.

Bref, comme je sais quelle forme de jean, quelle forme de chemise et quelle forme de blouse me vont, je sais aussi dans quel style de chaussures je suis bien.

Là encore, je me souviens de mes folles années pendant lesquelles je craquais sur les pires chaussures du magasin, jolies, mais parfaitement importables. Je me souviens de ma démarche claudicante dans les couloirs du métro et de mes soupirs de soulagement lorsque j’arrivais à choper un strapontin et que mes pieds pouvaient enfin se faire oublier. 5 minutes, changement de rame oblige. Et puis, un jour, j’ai dit non. Stop, je ne souffrirai plus et ne dépenserai plus l’équivalent du PIB de la Belgique dans des pansements anti-ampoules derniers cris, à 5 € le bout de scotch qui se décolle dès le premier pas.

Les bloggeuses mode m’ont beaucoup aidé et c’est sous leur influence que j’ai commencé à goûter au confort des boots et bottines. Faut dire aussi que le renouveau de ce style de chaussures il y a quelques années a été salutaire pour nombre d’entre nous et on croise beaucoup plus rarement à présent de jolies jeunes filles dont la démarche ressemble à celle d’un flamand rose, traversant leur étang sur des œufs.

Depuis que je porte des boots et des bottines, je n’en ai jamais assez, je les veux toutes. Evidemment, je zieute souvent du côté de LA paire idéale, aka le modèle Pistol d’Acné mais en attendant de claquer 400 euros dans une paire de shoes, je fais mon shopping dans d’autres enseignes. Et c’est comme ça que j’ai découvert la marque Tamaris dont on voit pas mal de pub en ce moment. J’avoue que je ne connaissais pas. Aussi, lorsque l’on m’a proposé de vous parler de cette marque, j’ai directement été à la catégorie bottines pour vous proposer une petite sélection.

Qu’en pensez-vous ?

crédit photo Une : le tamaris est un arbuste à fleurs méditerranéen

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